Les sols vivants : la clé du vin naturel

Un sol vivant est un écosystème riche en micro-organismes, champignons, vers de terre et matière organique. Cet équilibre naturel rend le sol plus fertile et capable de nourrir la vigne.


À l’inverse, un sol mort, traité aux produits chimiques et intensivement labouré, perd sa structure et sa biodiversité, rendant la vigne dépendante des engrais et traitements artificiels. Les vignerons engagés dans l’agroécologie bannissent les herbicides et pesticides, favorisent la couverture végétale pour protéger le sol et utilisent des composts naturels pour l’enrichir. Cette approche oblige la vigne à plonger ses racines en profondeur pour aller chercher les nutriments et minéraux, ce qui améliore sa résistance aux sécheresses et apporte plus de complexité aromatique aux vins.

Biodynamie et symbiose avec la nature

De nombreux vignerons adoptent des principes biodynamiques, en utilisant des préparations spécifiques comme la bouse de corne (préparation 500) et en tenant compte des cycles lunaires et cosmiques pour organiser les travaux à la vigne et au chai. D’autres techniques comme le passage des troupeaux de brebis en hiver pour un désherbage naturel ou le paillage avec des matières organiques permettent de conserver l’humidité du sol et de le nourrir.


Des vignes sans chimie, des vins plus purs

Les vignerons qui respectent les sols vivants privilégient les vendanges manuelles, évitant ainsi le passage de tracteurs lourds qui compacteraient la terre. La présence de mycorhizes et d’insectes auxiliaires protège naturellement la vigne et améliore l’expression du terroir dans les vins. Quand un vin est élaboré sans aucun produit chimique ni intervention en cave, on parle de vin "double zéro" : rien à la vigne, rien à la cave.


• Retour